Les gaz à effet de serre sont des gaz présents naturellement ou artificiellement dans l’atmosphère qui retiennent une partie de la chaleur des rayons du soleil, créant ainsi un “effet de serre”. Ce sont ces gaz qui nous ont permis d’évoluer sur une planète à la température moyenne vivable, sans eux la température moyenne terrestre serait de -18°C.
Cependant, depuis le XIXè siècle, les activités humaines et notamment la combustion des énergies fossiles et la destruction des espaces naturels ont entraîné de fortes émissions de gaz à effet de serre en constante progression et qui ne peuvent plus être compensées par les mécanismes naturels d’absorption de ces gaz, ce qui a entraîné un réchauffement climatique. Le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) recense une quarantaine de gaz à effet de serre, qui ont des pouvoirs réchauffant plus ou moins fort:
- Le dioxyde de carbone, ou gaz carbonique (CO2), issu de la combustion d’énergies fossiles et de la déforestation
- Le méthane (CH4), issu de la fermentation des déchets, de l’agriculture, des élevages et de l’industrie, 25 fois plus réchauffant que le CO2
- Le protoxyde d’azote (N2O), qui provient de l’usage d’engrais et de certaines industries, 298 fois plus réchauffant que le CO2
- Les gaz fluorés (hydrofluorocarbures HFC, perfluorocarbures PFC, hexafluorure de soufre SF6, trifluorure d’azote NF3), issus de procédés industriels, des réfrigérations, aérosols et équipements électroniques. Ils ont un pouvoir réchauffant de 140 à 22 800 fois supérieur à celui du CO2.
Le protocole de Kyoto de 1997 puis les accords suivants sur la limitation des émissions de gaz à effet de serre visent à réduire la production de ces gaz à l’échelle mondiale pour éviter d’accélérer le changement climatique.
Définition élaborée à partir de cette page sur le mécanisme des gaz à effet de serre