Participer au débat public
Les informations accumulées lors de la veille environnementale permettent à GNE d’affiner ses priorités et ses actions. L’action de GNE se porte en premier lieu sur un dialogue avec les parties prenantes, dans l’optique de faire participer la société civile au débat public. Notre objectif est d’agir en amont dans une perspective de dialogue et d’adaptation des projets, pour réduire les risques de contentieux et les délais de réalisation.
En plus des nombreuses réunions bilatérales et multilatérales entre GNE et les acteurs du territoire, notre association intervient régulièrement dans les espaces dédiés à l’expression citoyenne.
La participation du public
GNE intervient dans les différentes formes de participation du public selon les projets et programmes. En effet, en fonction de l’importance et des enjeux des projets et programmes, ces derniers sont soumis à différentes mesures de publicité et de débat public.
Lors des concertations préalables, consultations publiques et enquêtes publiques, Guyane Nature Environnement étudie en détail les dossiers présentés au public, si besoin questionne les institutions ou commissaires enquêteurs et livre ses observations aux services instructeurs et porteurs de projets. De nombreux projets d’envergure ont été soumis à ces instances de participation citoyenne, comme le projet Montagne d’or, la centrale électrique du Larivot, le pont du Larivot ou le TCSP (Transport Collectif en Site Propre).
Pour vous informer sur les instances de débat public ouvertes actuellement, vous pouvez consulter les pages suivantes :
- Les concertations préalables organisées par la Commission nationale du débat public (CNDP)
- Les enquêtes publiques organisées par la préfecture
- Les consultations publiques organisées par la préfecture
- Les consultations publiques organisées par le Ministère de la Transition Écologique (pour cette dernière plateforme, si la suivre vous intéresse, GNE vous conseille de vous abonner à la newsletter des consultations publiques du ministère.)
Le débat public peut sortir du cadre des instances de participation citoyenne, par exemple dans la presse au-delà de la date de clôture du délai de participation.
Les commissions
En tant que fédération agréée de protection de l’environnement et organisation de la société civile, Guyane Nature Environnement siège dans de nombreuses commissions consultatives. Notre association y rappelle régulièrement l’importance de la préservation de l’environnement et émet des avis sur les projets présentés à la lumière de son expertise.
Guyane Nature Environnement siège notamment dans:
- La Commission départementale des mines (CDM), qui examine les dossiers de demande d’exploitation minière
- Le Conseil départemental de l’environnement et des risques sanitaires et technologiques (CODERST), qui émet un avis sur les projets d’aménagements et d’industrie ayant un impact sur l’environnement
- Le Comité de l’eau et de la biodiversité (CEB), qui travaille sur les politiques publiques sur l’eau et la biodiversité,
- Le Conseil Économique Social Environnemental de la Culture et de l’Éducation de Guyane (CESECEG), qui rend des analyses objectives sur de nombreux sujets de société
- La Commission Départementale de la Nature, des Paysages et des Sites (CDNPS), qui rend des avis sur les projets ayant un impact sur ces éléments,
- Les Commissions de suivi de sites (CSS) du Centre Spatial Guyanais et des sites de la SARA,
- Les trois associations membres de GNE siègent dans la Commission de préservation des espaces naturels, agricoles et forestiers (CDPENAF), qui examine principalement des projets agricoles.
Ces commissions sont l’occasion pour Guyane Nature Environnement de poser des questions, d’effectuer des remarques et éventuellement suggérer des alternatives s’il apparaît que la préservation de l’environnement aurait pu être renforcée dans les dossiers présentés.
Le plaidoyer
Guyane Nature Environnement s’entretient régulièrement avec un large réseau de partenaires institutionnels locaux tels que la DGTM (Direction générale des territoires et de la mer), l’ONF (Office national des forêts), l’OFB (Office français de la biodiversité), le PAG (Parc Amazonien de Guyane), la CTG (Collectivité territoriale de Guyane), l’Office de l’eau ou encore l’EMOPI (Etat-major de lutte contre l’orpaillage et la pêche illégale).
Consciente du besoin de développement économique durable du territoire, la fédération s’applique aussi à discuter avec les acteurs économiques du territoire afin de faire converger des intérêts communs. Le projet Sentinelles de la Nature a permis d’élargir le réseau de partenaires, en incluant notamment les collectivités (communes et communautés de communes) ainsi que les polices municipales.
Ces rencontres sont l’occasion d’aborder différentes thématiques environnementales telles que la lutte contre l’orpaillage illégal, le risque industriel et minier, la gestion forestière, la politique de l’eau, la gestion des déchets, l’idée étant de toujours essayer de converger vers la mise en place de politiques opérationnelles durables et respectueuses de l’environnement, particulièrement par des temps de concertation.
Guyane Nature Environnement entretient également des échanges avec France Nature Environnement pour faire porter son plaidoyer au niveau national sur certains sujets, comme par exemple lors de la réforme du code minier.